Comment faire pour augmenter son taux de Fer, de manière à lutter contre l'Anémie Ferriprive ?

Points Principaux : -
Généralité et Précautions - Généralités Anémie Ferriprive - Anémie Ferriprive et Menstruations - Supplémentation Uniquement en Fer Contestée - Nutrition - Le Fer et ses Compagnons Nutritifs - Conclusion rapide - Les épinards excellents contre les pertes de Fer - Carences Alimentaires Industrielles - Quelques Recettes - Aliments Riches en Fer - Mode de préparation Anti-nutritifs - Le Stress agent causatif d'Anémie - Conclusion Finale - Références

menu Anémie Généralité et Précautions :
L'anémie peut provenir de nombreux facteurs biologiques ou environnementaux du côté de l'assimilation, de la rétention et de l’excrétion du fer le tout dépendant de multiples paramètres touchant tous les organes dotés d'un flux sanguin globalement conséquent! Nous avons donc un problème complexe qui s'il ne s'agit pas simplement d'une mauvaise alimentation mérite amplement une consultation médicale, surtout si l'on considère les effets de l'anémie sur l'énergie globale et le moral. Nous nous concentrons ici uniquement sur des anémies environnementales provenant d'une mauvaise alimentation, les autres provenant par exemple de déficience organiques diverses (maladies, problèmes génétiques etc.) dépassent complètement le cadre de ce site.

menu Généralités concernant l'anémie ferriprive :
Les femmes concernées par les cycles menstruels sont forcément plus touchées que les hommes par l'anémie ferriprive, en fait 30 fois plus (Réf.1) d'où l'importance spécifiquement féminine d'envisager une prévention alimentaire avec une nourriture appropriée.

Les globules rouges ou érythrocytes sont des "cellules dépourvues de noyaux et des organites habituelles, ils proviennent de précurseurs nucléés" (Réf.2). Il s'ensuit que pour leur génération, nous avons tous les processus de formation d'une cellule classique avec noyau, plus un processus de spécialisation pour la transformation en globule rouge, on peut donc supposer sans trop de risques que la grande majorité des composants alimentaires indispensables jouent un rôle dans la formation des globules rouges, mais en pratique seule la carence d'un groupe limité de nutriments semble importante (Note 1) pour le traitement de l'anémie ferriprive, et nous admettons ici qu'il s'agit des éléments cités sous (Réf.3)

Note 1 - déduction indépendante - : une carence X en éléments non impliqués directement ou minoritairement impliqués (une très faible quantité suffit) dans la genèse des globules rouges va impacter d'autres constituants physiologiques, comme par exemple le système immunitaire qui par effet dominos pourront impacter la santé dans sa totalité, mais les premiers symptômes seront ceux dus à la carence X avant même qu'une anémie n'apparaisse, d'où la possibilité de négliger certains éléments nutritifs minoritaires participant à la génération des globules rouges en cas d'anémie car ce genre de carence aurait été détectée bien avant par d'autres symptômes.

menu Anémie Ferriprive et Menstruations
L'anémie ferriprive touche bien entendu principalement les femmes à cause des menstruations, mais que se passe t-il exactement au niveau des vaisseaux sanguins quand l'endomètre décidual se sépare de l'utérus ? Les vaisseaux sanguins qui alimentent l'endomètre décidual doivent se séparer de la couche qui va tomber, ce qui implique une sorte de section et de cicatrisation simultanée (terme exact à chercher), or si les paramètres gérants la cicatrisation dont de nombreux micro-nutriments capitaux (vitamine K, C, cuivre, zinc etc.) ne sont pas optimums la cicatrisation aura de la peine à se faire et ne sera donc pas suffisamment simultanée à la "section" ce qui entrainera des pertes de sang supplémentaires! Donc des pertes de fer supplémentaires, d'où l’importance capitale de capacités de cicatrisation optimums chez les femmes concernées par les menstruations. De manière plus générale, il s'agit donc bien d'optimiser la nutrition dans un contexte de menstruation général, c'est à dire tous les jours et pas seulement pendant les règles. Cet article anglophone décrit bien cette question : FamilyEducation.com : Nutrition and Menstruation. La nature a d’ailleurs largement tenu compte des questions de cicatrisation chez la femme, si l'on considère par exemple l'hémophilie qui est extrêmement rare chez les femmes et passablement rare chez les hommes : (un nouveau né masculin sur 5000), ce qui sachant que les gênes impliqués se trouvent sur le chromosome X, si nous étions dans un système purement aléatoire, le risque serait d'un nouveau-né féminin sur 5000^2 = 25'000'000 (la réalité n'étant pas aléatoire, le risque est probablement encore plus faible d'où la difficulté pour trouver des statistiques exactes sur cette question).

menu Note 4: la supplémentation uniquement en fer pour l'anémie ferriprive est souvent contestée (réf.16, 17, 18, 19) notamment si elle ne tient pas compte des autres éléments nécessaires à la synthèse des globules rouges et est aussi mentionnée comme une source d'oxydation supplémentaire de l'organisme (réf.15).






menu Nutrition et Recettes concernant l'Anémie Ferriprive :

Le Fer et ses Compagnons Nutritifs :
Le challenge consiste donc à composer des recettes riches en fer et en éléments utiles au métabolisme général du fer dans l'organisme Fer, Cuivre, Vitamine A, Vitamine C, Acide folique = B9, vitamine B6 et B12 (ref.3, ref.24) et en vitamine K (note 2) tout en conservant l'équilibre avec les autres vitamines et minéraux.

C'est le fer non héminique (non contenu dans l'hémoglobine ou la myoglobine) qui est sujet à de grande différences d'absorption suivant les aliments qui l'accompagne et le système digestif concerné, on arrive à des taux de 2 à 20%. Le fer héminique (contenu dans l'hémoglobine ou la myoglobine) à un taux d'absorption beaucoup plus grand et stable de 15 à 35%, donc relativement indifférent aux autres nourritures prises dans le même repas! Pourquoi? Du point de vue de votre narrateur, il s'agit de molécules organiques plutôt complexes (hémoglobine et myoglobine) qui ont évoluées pour transporter l'oxygène sans se le faire voler ni se faire démonter au milieu du parcours par des interactions chimiques simples qui par exemple détruiraient la molécule en capturant son fer, il s'ensuit que le fer intégré dans ces deux X-oglobines peut facilement passer différent obstacles chimiques jusqu'à ce qu'il se fasse capturer par les enzymes ad-hoc.

menu Conclusion rapide :
  • Si on a rien contre l'idée de manger de bonnes portions de viande rouge, de foie et de boudin, plus ou moins une fois par jour associés aux autres éléments nécessaires pour former l'hémoglobine et la conserver, cela devraient rapidement régler une anémie ferriprive. Autrement dit on a de fortes chances de court-circuiter les problèmes d’absorption intestinale mais il faut toujours un environnement alimentaire de qualité de manière à permettre un bon rendement pour la synthèse d'une hémoglobine humaine à partir de l'hémoglobine animale ingérée.
  • Si on est végétalien et qu'on ne veut absolument pas passer par la case steak / boudin, ou même certains fruits de mers et poissons à chair rouge (se renseigner en détail, ces questions sont complexes, et il faut tenir compte que les gros poissons plutôt vers le sommet de la pyramide alimentaire sont plus contaminés que les petits poissons situés vers le bas de la pyramide), il reste certains végétaux riche en fer comme la spiruline et les orties! Évidemment le contexte des repas sera beaucoup plus important, vitamine C naturelle quasi indispensable (dans le cas d'une vitamine C de de synthèse artificielle son compagnon chimique l'acide ascorbique dextrogyre étant une surcharge inutile et pouvant probablement interférer avec des éléments indispensables à la synthèse de l'hémoglobine comme le cuivre), éviter le thé et le café avant, durant et après les repas riche en fer etc. (réf.21) etc. Il va de soit que ces conseils sont aussi valable pour les personnes omnivores qui augmenteront leur capacités générales à générer de l'hémoglobine.


menu (Note 2) Les épinards excellents contre les pertes de Fer :
la vitamine K et son support naturel le plus connu les épinards (quasi un record du monde de teneur en vitamine K dans l'assiette (réf.9)) est régulièrement oubliée dans les considérations concernant les aliments favorisant le stockage du fer, or la vitamine K est un aliment indispensable pour la cicatrisation des tissus elle permet donc de limiter les pertes de fer! De plus les épinards contiennent une quantité intéressante de fer se chiffrant à 2,7 mg de fer pour 100 g (Ref.5) comparé à un AJR de 16 à 20 mg pour les femmes (Réf.7) permettrait de résoudre le problème avec environ 800 grammes d'épinards si tout était absorbé (ce qui n'est évidemment pas le cas), il faudrait donc un système digestif hors du commun pour extraire son fer uniquement avec des paradigmes quantitatifs de ce genre. A noter que l'absorption tend à être la meilleure pour le fer stocké sous forme d'hémoglobine "Although heme iron accounts for only 10-15% of the iron found in the diet, it may provide up to one-third of total absorbed dietary iron" (Réf.6) Traduction : Bien que le fer stocké sous forme d'hémoglobine ne représente que 10-15% d'une alimentation quotidienne moyenne il compte pour environ 1/3 de la quantité totale de fer absorbé. Comme si cela ne suffisait pas, les épinards en plus de la vitamine K et de nombreux autres micro nutriments intéressants fournissent aussi 3 autres éléments indispensables pour la formation de l'hémoglobine les vitamines C, B6 et B9 ce qui justifie pleinement leurs association populaire positive avec le fer, ce qui fait que l'on ne peut non pas qualifier les épinards de très riche en fer, mais d’excellents pour le métabolisme du fer, à condition d'être absorbé avec des corps gras, encore une fois les recettes ancestrales (salades avec huiles ont visés juste). D'un point de vue féminin le manque de vitamine K risque bien sûr d'augmenter considérablement le volume des règles donc les pertes de fer (réf.10). Sachant en plus que beaucoup de femmes sont relativement stressées, menant carrière professionnelle et vie familiale de front tout en ayant souvent le soucis de ne pas grossir en mangeant moins gras la disponibilité physiologique de la vitamine K risque d’être sérieusement diminuée : stress (la consommation générale de l'organisme augmente et la possibilité de choisir prudemment sa nourriture diminue), peur de grossir (les légumes riches en vitamine K risquent de ne pas être accompagnés d'assez de gras), trois facteurs qui remettent sérieusement les épinards si souvent injustement écartés et le choux frisé au centre de la lutte latérale contre l'anémie ferriprive. Latérale parce que visant à minimiser les pertes de fer en parallèle à d'autres aliments apportant du fer.

menu Si l'anémie vient d'une mauvaise alimentation dans un contexte de société industrielle :
Il peut être important de considérer la palette complète de déficiences nutritives liées à une alimentation et mode de vie déséquilibrant l'état nutritif global, les cas suivants sont intéressants à explorer :
  1. Manque de vitamine D, les sources alimentaires purement naturelles sont rares et il s'agit principalement de poissons : morue, flétan, surtout les foies - se renseigner sur les possibles contaminations). En raison de la sensibilité des consommateurs pour les odeurs de poissons et des possibles concentration en éléments toxiques les huiles de foie de morue, flétan etc. peuvent passer par des processus de raffinage incluant des désodorisations qui ne doivent pas être très appréciées des vitamines naturelles! Des vitamines artificielles peuvent donc être rajoutées par la suite. Côté soleil, l'exposition est souvent insuffisante. Attention les crèmes solaires empêchent la synthèse de vitamine D, mais un état dénutrit va aussi empêcher le corps de se protéger contre les UV et ralentir la production de vitamine D. Il faut donc être très prudent et aussi considérer la supplémentation (attention à ne pas dépasser les doses avec les vitamines artificielles car des énantiomères sont potentiellement présents).
  2. Oméga 3 : huiles de poissons et huile de lin.
  3. Toutes les vitamines liposolubles (A, D, F, K) vont manquer en cas de régime persistant très pauvre en graisses et huiles variées. F symbolise ici tous les acides gras essentiels Oméga 3, 6, 9, ainsi que divers acides gras poly et mono insaturés. Soit parce qu'elle ne sont pas présentes dans la nourriture, soit parce que bien que présentes elles ne sont pas absorbées ou transformées faute de lipides pour les transporter et interagir.
  4. Vitamine C : besoins souvent sous estimés et carences très courantes dues à l'agriculture intensive, aux transports et au stockage (dès que le fruit est cueillit il commence à perdre sa vitamine C). De plus contrairement à la majorité des animaux (qui en synthétisent souvent de grandes quantités) l'être humain ne peut pas synthétiser lui même sa vitamine C, d'où la nécessité d'un apport régulier.
  5. Iode : carence courante quand on réduit le sel iodé s'il n'y a pas d'autre aliments pour compenser (poissons marins, fruits de mer, algues marines qui peuvent être extrêmement concentrées en iode, attention aux doses excessives et aux éventuelles substances indésirable accompagnatrices comme l'arsenic! etc.).
  6. Acides trans qui ne servent à rien et ont plein d'inconvénients
  7. Pesticides, conservateurs, colorants artificiels, anti-agglomérants, anti-biotiques, extraction des huiles à froid avec des solvants, extraction ds huiles à chaud etc. peuvent généralement être évités en choisissant de la nourriture biologique insister sur le double label production et préparation!
  8. Pain industriel : les farines ne sont pas fermentées suffisamment longtemps ou pas du tout, résultat l'acide phytique un anti-nutriment persiste et empêche l’absorption de certains minéraux dont le zinc.
  9. Manque de légumes : implique un manque de vitamine K (surtout épinards et choux frisé) ainsi qu'un manque de nombreuses substances intéressantes, minéraux, vitamines et fibres.
  10. Mauvaise flore digestive : probiotiques et prébiotiques peuvent faire une grosse différence.
  11. Plats industriels préparés : souvent trop de sel, de sucre et de nombreux additifs alimentaires.
  12. Manque de mouvement : difficultés générales multiples possibles dont le stockage du calcium par manque de stimulation osseuse.
  13. Nourritures trop raffinées : farines blanches, sucre blanc etc. Implique un manque de minéraux et de vitamines.
  14. Divers médicaments, pilules anticonceptionnelle incluse : difficultés d'assimilation possibles pour certains nutriments, besoins de nutriments supplémentaire etc. Voir les notices pour les effets secondaires et se renseigner sur des sites spécialisés.
  15. Divers régimes peuvent facilement induire des carences s'ils sont suivis assez longtemps ou s'ils ont été commencés dans un contexte nutritionnel déjà déficitaire. Régimes pauvres en graisses --> risque de déficit en vitamine liposolubles (A, D, K) en plus les acides gras essentiels. Régime végétarien naïf : risque au niveau du fer (le fer de l'hémoglobine est plus facilement assimilable). Régime végétalien : risques supplémentaires par rapport au végétarien avec au sommet la célèbre vitamine B12. Régime sans gluten : par exemple risque de manque de vitamine E si l'on arrête pour cela les germes de blé, on peut compenser avec des huiles, si possible Bio (huile de germe de blé, ne contient pas de gluten, huile d'argouse, huile d'argan, huile de tournesol, etc...).


menu Quelques "recettes" (épices à volonté) :
Les idées présentées ci-dessous sont à considérer comme des ébauches à essayer et à améliorer dans un contexte alimentaire et culinaire sains et varié.
  • Boudin noir à l'ail avec épinards aux oignons et pommes-de-terre bouillies avec la pelure (l'ail favorise la digestion de nombreux produits carnés et les oignons semblent favoriser l'absorption de la vitamine K (dernier point à vérifier)).
  • Foie de veau (de préférence bio, les foies pouvant accumuler des substances non désirées) avec du chou frisé aux oignons et riz complet germé.
  • Spiruline (fer et cuivre) en cocktails de fruits (vitamine C, attention la vitamine C favorise l’absorption du fer mais gêne l'absorption du cuivre)
  • Lentilles et sarrasin germés avec épinards et fromage de chèvre pour une grande salade mêlée
  • Salade de fruit en entrée riche en vitamine C suivie d'une Soupe d'orties aux épinards et fromage de chèvre + patates bouillies sans jeter l'eau dans un contexte de vitamine C facilitant l’absorption, les orties fournissent le fer, les épinards la vitamine K et le fromage de chèvre un peu de cuivre et du gras pour absorber la vitamine K
  • Chocolat noir à la spiruline (réf.20), à noter que l'on peut facilement en fabriquer soi-même en utilisant un bain-marie et ainsi doser la spiruline à volonté (idéalement faire le calcul pour avoir un équilibre zinc/cuivre). Et il s'agit probablement de la combinaison la plus simple à consommer, ce qui est spécialement intéressant pour les personnes manquant de temps (eg. travail chronophage loin du domicile etc.). Attention toutefois à l’excès de sucre qui implique une consommation supplémentaire de zinc (le stockage de l'insuline est axé sur une molécule de zinc Wikipedia.org/wiki/Insulin), de plus la métabolisation de la théobromine peut réserver des surprises et le chocolat n'offre pas un contexte idéal pour la consommation de vitamine C qui contrarie l’absorption du cuivre.


menu Quelques aliments particulièrement intéressants pour lutter contre l'anémie ferriprive :
  • La spiruline : un record concernant le fer dans le monde végétal (réf.13) avec 180 mg / 100g donc plus de 12 fois l'AJR pour 100 grammes! Mais malheureusement seulement 1'AJR en cuivre pour 100g, il serait donc intéressant le la consommer avec son alter-égo pour le cuivre qui est le foie de veaux. Attention il semblerait que la spiruline en pastille (plus compacte pour le stockage, additif d’agglomération probablement moins cher que la spiruline et prix de vente plus cher que la spiruline en poudre!!) soit plus rentable commercialement que la spiruline en poudre, mais le consommateur à plus intérêt à utiliser de la spiruline en poudre car : on peut l'incorporer dans de nombreux plats cuisinés, et on peut mieux juger sa qualité en fonction de son goût et on n'a généralement pas envie de manger des additifs d'agglomération .
  • Boudin noir : l'aliment concentré en fer par excellence 163% de l'AJR pour 100 grammes (réf.12), c'est à dire qu'une bonne portion de 250g couvre 4 fois les besoins journaliers en fer sous une forme très facilement assimilable! Problème il manque de cuivre (seulement un AJR de 10%), il serait donc intéressant de le consommer avec un aliment riche en cuivre (dattes, spiruline, lentilles etc.). A noter que pour comparer valablement le boudin à la spiruline il faut analyser le boudin "séché", on peut approximativement considérer qu'il y a 90% d'eau (la composition du sang est donnée avec 50% d'eau + 50% de cellules diverses et de nutriments qui sont eux même saturé d'eau, le chiffre de 90% est donc assez probable pour le boudin, et c'est facile à tester par évaporation totale), on arrive donc pour de poudre de boudin noir (ça existe, il faut chercher dans la page), à une teneur 10 fois plus élevée en fer, ce qui donne 16.3 fois l'AJR, résultat supérieur à la spiruline et sous une forme plus facilement assimilable, ce qui est finalement assez logique vu que le transport de l'oxygène dans le sang est principalement assuré par le fer.
  • Toutes les viandes rouges.
  • De nombreux mollusques, particulièrement les huîtres s'il s'agit de rétablir un équilibre zinc / cuivre. A noter qu'on peut les mettre au four et que dans ce cas elles s'ouvrent toutes seules! Si le manque de cuivre vient d'un excès de zinc (eg : supplémentation excessive rentrée en concurrence avec le cuivre), il faut y réfléchir à deux fois avant d'absorber un aliment certes riche en cuivre mais surtout très riche en zinc, en fait il vaudrait mieux consommer un aliment qui contient plus de cuivre que de zinc : foie de veau, spiruline, fromage de chèvre (Cu assez faible), dattes (250g couvrent l'AJR en cuivre (réf.11), cacao (se renseigner aussi sur la théobromine) )
  • Foie de veau : record du monde en cuivre dans l'assiette, à condition que le veau soit jeune (le lait de vache manque de fer et les veaux naissent avec des foies riches en cuivre pour compenser). En plus de cela : vitamine A, très riche en fer etc.
  • Dattes : bonne source de cuivre, 250g couvrent l'AJR en cuivre (réf.11)
  • Cacao, Chocolat noir 100% : une autre source de cuivre intéressante, 50 grammes de chocolat 100% cacao couvrent 100% des besoins quotidiens en cuivre (réf.14 avec un petit calcul). Mais attention le chocolat noir contient de la théobromine qui est légèrement addictive (effets anti-dépressif bien connus du chocolat) et présente une certaine toxicité, elle est donc éliminée par l'organisme avec un certain coût (pour le moment inconnu de l'auteur). Astuce : pour éviter l'effet addictif supplémentaire du sucre se rajoutant à celui de la théobromine il est préférable de consommer du chocolat 100% cacao, si possible crû! Le prix élevé de ce dernier est un garde fou supplémentaire contre une consommation excessive.
  • Les orties : beaucoup plus riches en fer que les épinards (réf.22) elles contiennent de la vitamine C qui facilite l'absorption du fer (seulement si on les mange crues , plus sérieusement on peut envisager de les "manger" crues en utilisant un extracteur de jus qui en éliminant tout contact avec les petites pointes urticantes résout le problème des brûlures. Attention quand même car la substance responsable des brûlures peut favoriser les réactions allergiques chez les personnes sensibles. Attention, les orties contiennent aussi du calcium qui lui inhibe l'absorption du fer. A noter qu'une pré-fermentation d'environ 12-24 heures a des chances d'améliorer la digestibilité de manière générale pour de nombreux légumes et quasiment toutes les farines.
  • Les épinards : sont très intéressants dans la lutte latérale contre l'anémie grâce à leur teneur record en vitamine K qui va lutter contre les pertes de fer en facilitant la cicatrisation. A noter que la vitamine C et le cuivre ont aussi des effets anti-hémoragiques, de même que le zinc qui participe activement à la cicatrisation et une myriade d'autres substances agissant de manière plus ou moins indirecte.
  • Le jus de carottes, la courge ainsi que d'autres légumes colorés : apportent des béta-carotènes qui sont des précurseurs de la vitamine A, c'est à dire qu'ils peuvent être transformés en vitamine A par l'organisme s'ils sont consommés en présence de matières grasses.
Note 3: il est intéressant de constater que le cuivre est rare dans l'alimentation moderne et souvent passé sous silence, par exemple on trouve des cocktails de vitamines et minéraux avec du zinc mais pas de cuivre, on peut facilement trouver des pilules de zinc mais beaucoup plus difficilement des pilules de cuivre, le Wikipedia anglophone mentionne souvent des tables de nutriments mais actuellement ne mentionne jamais le cuivre. Difficile de savoir pourquoi, surtout sachant que la carence en cuivre peut être très dangereuse! Peut-être est-ce une certaine aversion culturelle pour le cuivre due aux composés toxiques que l'on peut y associer (oxyde de cuivre, vert de gris, sulfatage etc.) et le fait qu'à une époque pas si reculée le cuivre était plus présent dans l'alimentation grâce à certaines conduites d'eau en cuivre et à certains ustensiles de cuisine.

Note 5: la vitamine C favorise l’absorption du fer non "hémoglobinique" une majorité du fer dans l'alimentation standard, mais elle s'oppose à l’absorption du cuivre qui lui est nécessaire pour la métabolisation du fer. De plus les nourritures très riches en fer : boudin, viande rouge (à part la spiruline) se marient difficilement avec la vitamine C dans un contexte gastronomique occidental. La question de manger quoi, quand et avec quoi se pose donc de façon épineuse et l'on peut y répondre de différentes façons, par exemple en faisant précéder une viande par des fruits riches en vitamine C et en absorbant le cuivre lors d'un autre repas. La spiruline se mélange facilement à des fruits et peut être complétée plus tard par un plat riche en cuivre (préférer les plats équilibrés cuivre-zinc s'il n'y a pas une déficience préalable en cuivre à cause d'un excès de zinc).

Note 6: l'état anémique pouvant être démoralisant, on peut aussi s'intéresser aux substances soutenant le système nerveux central et luttant contre les inflammations, par exemple du côté des omégas 3 (huile de lin, poissons marin gras de préférence sauvages).

menu Attention certaines habitudes culinaires peuvent nous priver de beaucoup de minéraux et de vitamines donc aussi de fer, d'autres façon de cuisiner peuvent rajouter des éléments chimiques indésirables et encore une fois une bonne information permet de faire de meilleurs choix :
  • Éviter de jeter l'eau de cuisson ou l'eau obtenue après cuisson à la vapeur car elle est saturées de minéraux utiles pour la santé.
  • Éviter les pertes sous forme de concrétions après évaporation de l'eau (très courant avec les poêles) on peut soit doser juste dès le début soit récupérer les parties séchées en remettant un peu d'eau, de vin etc.
  • Trop chauffer et la cuisson en général détruit de nombreuses vitamines.
  • L'exposition à l'air détruit aussi certaines vitamines et spécialement la vitamine C ainsi que les Oméga 3.
  • La cuisson au à four micro-onde est particulière dans le sens qu'en chauffant les aliments non pas par contact avec une surface moléculèrement plus agitée (plaque électrique, surface externe d'interaction avec un gaz chaud ou des infra-rouges peu pénétrant pour les fours) elle vont le chauffer en pénétrant (quelques centimètres, c'est une longueur d'onde très proche de celle des natels et optimisée pour les aliments) de manière plus ou moins homogènes et donc réchauffer l'aliment en faisant osciller les molécules d'eau pour qu'elles transmettent leurs mouvements aux molécules environnantes de manière à générer des mouvements aléatoires perceptibles par une augmentation de la température. Problème pour chaque "palier de température" les micro zones autour des molécules d'eau agitées seront exposées à une énergie plus élevée que celle impliqué par la seule température globale mesurée en raison de micro-surchauffes et probablement aussi en raison du stockage d'énergie cinétique rotative dans molécules d'eau n'ayant pas encore eu le temps de se dissiper dans l'aliment! On peu tester ce stockage d'énergie supplémentaire en rajoutant du sucre en poudre à une eau juste bouillie au micro-onde, l'ébullition redémarre (Attention s'il y a beaucoup d'eau on risque de se brûler, surtout avec du sucre glace, possible même que le mélange aie un caractère explosif spécialement si le sucre glace est préalablement chauffé à la température de l'eau, habits de protection et lunettes nécessaires), tandis qu'une eau bouillie normalement ne redémarre pas d’ébullition, preuve, dans le premier cas d'un stockage d'énergie perturbé par l'ajout des molécules de sucre encombrantes il se dissipe rapidement et réussit à faire apparaître une nouvelle ébullition. Il est aussi intéressant de savoir que les poches de sang stockées dans les frigos hospitaliers ne peuvent pas être réchauffées aux fours à micro-ondes (see : A Law Suit) (les structures vivantes et qui doivent le rester sont très sensibles au micro surchauffes locales) sous peine de tuer les patients, elles doivent être réchauffées progressivement jusqu'à 37 degrés, généralement en bain marie. Pas de panique, cette surcharge d'énergie va probablement légèrement plus interférer avec certaines vitamines que pour une cuisson standard, on se doute que le sujet est très polémique, on peut donc passer de multiples heures à le décortiquer.
  • La cuisson ou l'ébullition dans des récipients en plastiques est susceptible de dégager toutes sortes de substances perturbatrices pour le métabolisme humain, et sachant que les alternatives en verre ou en métal sont accessibles, le problème est vite résolut, surtout que en contre exemple une poêle en fonte va rajouter son propre fer dans les aliments préparés, dont une partie peut être judicieusement métabolisée. Un bol en cuivre (quasi introuvable il faudrait envisager de le fabriquer) pour battre les œufs en neige (le cuivre va faciliter la prise des blancs d’œufs, c'est un ancien truc de cuisinier) et ajouter des doses de cuivres tout à fait conséquentes au niveau alimentaire.


menu Le stress agent causatif d'anémie :
Le stress peut être un des facteurs causal d'une anémie, voir le facteur principal étant donné qu'il va augmenter de nombreux besoins en micro-nutriments, interférer avec le système immunitaire etc. Donc toucher la quasi totalité des processus physiologiques et donc interférer avec le métabolisme du fer. De plus une personne stressée va généralement manquer de temps et il lui sera donc difficile de s'alimenter sainement impliquant donc un triple problème de diminution de la disponibilité alimentaire du fer, d'une augmentation de la difficulté pour incorporer le fer dans les globule rouge et d'une augmentation de la consommation de fer par l'organisme. Le trio du au stress détaillé :
  1. Diminution de la disponibilité alimentaire du fer : difficile de prendre le temps de choisir ses aliments attentivement en général faute de temps, et il y a aussi le risque de vouloir manger trop vite, ce qui en limitant la mastication et l'incorporation de salive peut influencer négativement la digestion.
  2. Difficulté pour incorporer le fer : le fer étant dépendant de nombreux autres nutriments pour la création de l'hémoglobine, une alimentation non optimum aura un effet direct sur l'incorporation du fer.
  3. Augmentation de la consommation de fer par l'organisme : le stress impliquant généralement de plus grandes dépenses d'énergie, la consommation interne de minéraux et de vitamines suit une courbe identique et si le supplément demandé n'est pas disponible dans l'alimentation la carence s'installe.
Liens : Anxiety Linked to Anemia, et Avoid chronic fatigue in 4 steps.

menu Conclusion finale :
Comme la grande majorité des problèmes réels, l'anémie peut être un problème complexe possiblement dépendant de nombreux facteurs et la compréhension que l'on arrive à extraire des différentes sources d'information associées aux actions qui s'imposent a de forte chances de résoudre le problème.

menu Références :
  1. Des études américaines et européennes ont estimé la fréquence de l’anémie ferriprive chez les femmes non ménopausées à environ 3 %. Une étude suisse ... carence en fer chez des recrues masculine: ... seulement 0,1 % souffrait d'une anémie.
  2. Histologie Lullman-Rauch 1er cycle des études médicales p.277
  3. Anémie: il n'y a pas que le fer : un excellent article et une liste des éléments les plus indispensables pour sortir de l'anémie. Fer: constituant de l'hémoglobine. Vitamine C: améliore l'assimilation du fer. Acide folique: nécessaire à l'hématopoïèse. Vitamine B6: active la formation de globules rouges. Vitamine B12: indispensable à la formation des cellules sanguines Cuivre: participe au métabolisme du fer.
  4. Une anémie, souvent liée à une carence en fer, peut être également due à une carence en cuivre. Ce dernier facilitant l’absorption intestinale du fer, ils se retrouveront alors simultanément en déficit.
  5. Attention notre article ré-établi le "mythe" de Popeye qui devrait en fait plutôt concerner Olive (et puisque nous y sommes, les olives sont relativement pauvres en fer) en considérant les épinards non pas comme une excellente source de fer, mais comme une excellente source de vitamine K qui lutte contre les pertes de fer! Donc les épinards sont bien intéressants contre l'anémie. Le lien présenté ici est une compilation historique des erreurs numériques concernant le fer dans les épinards : Épinards: le mythe de Popeye
  6. Linus Pauling Institute. Micronutrient Information Center. Heme iron
  7. Guide des vitamines : Besoins en fer
  8. Vég et Crû : La Vitamine B12
  9. World's Healthiest Foods rich in vitamin K
  10. Carence et excès en vitamine K.
  11. Dates nutrition facts
  12. Composition nutritionnelle - Boudin noir, poêlé
  13. Composition de la spiruline en éléments nutritionnels
  14. Les apports nutritionnels du chocolat
  15. Potential problems of ascorbate and iron supplementation: pro-oxidant effect in vivo?
  16. Iron supplements cause more harm than good : For the last several decades, iron supplements have been routinely handed out like candy ... may carry serious health risks.
  17. Iron side effects & safety
  18. High dose iron supplements, taken orally or by injection, increase susceptibility to bacterial infection. Iron in food or pills interferes with zinc absorption and supplemental iron can aggravate zinc deficiency.
  19. Consuming too much iron from dietary supplements can be bad -- even dangerous. Iron toxicity can cause nausea, diarrhea, liver failure and even death.
  20. Chocolat noir bio aux éclats de Spiruline.
  21. Absorption du fer non héminique
  22. L’ortie, une plante très riche en fer et en calcium.
  23. Le choux frisé et les épinards quasi records du monde de vitamine K dans l'assiette ils peuvent lutter contre les pertes de fer. A noter que le site référencé sous le point Num. 9 multiplie la teneur en vitamine K des épinards par 2.1 et celle du choux frisé par 1.5 par rapport aux valeur de Wikipédia.
  24. Anémie, Carence en Fer et Anemie Ferriprive : autres Causes d’Anémie


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